Les
déclarations toujours plus provocatrices et peu responsables du MEDEF laissent
penser que le patronat français est bien peu représenté à sa juste
valeur.
La Présidente de la CFE-CGC rencontre chaque semaine sur le terrain
des entreprises innovantes qui ont pour seule préoccupation d'augmenter le
carnet de commandes en cherchant des financements pour assurer une montée en
gamme de leur outil de production, en investissant dans la recherche et dans
l'innovation. Celles-ci ne vous parlent pas du temps de travail, des jours
fériés parce que ces entreprises dialoguent avec les salariés, avec les
organisations syndicales, parce qu’elles ont en commun l'intérêt de
l'entreprise.
Cela
pose la question fondamentale de la représentativité patronale. Avec qui
négocie-t-on aujourd'hui ?
Il est hors de question de rentrer dans ce jeu peu subtil et contre-productif de la
provocation, mais nous n'aborderons pas la négociation sur la modernisation du
dialogue social avec des interlocuteurs qui sont peu enclins au dialogue et qui
ne représentent qu'eux-mêmes, avec des interlocuteurs qui demandent un pacte de
responsabilité sans ne vouloir en assumer aucune, à des interlocuteurs qui
demandent toujours plus de subventions, déjà 40 milliards d'aides avec le pacte.
En face les classes moyennes viennent de voir augmenter leurs impôts de 4,33
milliards.
Quel est ce patronat ? Est-ce décent de la part du patronat de demander toujours plus aux salariés, et plus particulièrement à l’encadrement et aux classes moyennes ?
Pour la CFE-CGC c'est clairement non. Stop à la surenchère permanente !
Il est temps que le patronat assume sa responsabilité, celle de gérer une entreprise et de la rendre compétitive.
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