mardi 23 septembre 2014

La voie de la modernisation du dialogue social

À l’heure où chaque contribuable paie ses impôts sur le revenu, qu’il va bientôt payer les impôts fonciers et la taxe d’habitation, et après qu’il ait vu l’augmentation de la TVA du 1er janvier 2014 : le contribuable veut  savoir où va l’argent, à quoi servent tous ces milliards ?

Une partie de ces contributions est affectée à  favoriser la compétitivité  de nos entreprises. Comment ?

Sous la forme d'allègements de charges sociales, de crédit d’impôts recherche (CIR),  de crédit  d’impôts Compétitivité  Emploi (CICE),  de subventions diverses et variées ou de niches fiscales. L’État et les collectivités locales distribuent des centaines de milliards d’euros par an.

Cette manne sert-elle vraiment à favoriser la recherche en France, l'investissement dans l'outil de production, la montée en gamme, l'emploi de salariés qualifiés ? Car ce sont ces éléments qui relanceront la croissance.

Nul ne le sait ! Des économistes le subodorent, les politiques l’espèrent, les uns l’affirment, les autres  doutent !  Des commissions sont créées, le commissariat général à la Stratégie et à la Prospective est sollicité. Connaîtrons-nous un jour, sans ambiguïté, l’efficacité prouvée de toutes ces aides ?

Face à toutes ces interrogations, la CFE-CGC propose un moyen simple : le commissaire aux comptes de l’entreprise doit  rédiger un rapport spécial annuel, répertoriant l’ensemble des aides dont bénéficie l'entreprise, avec la précision de son affectation comptable en faveur de son objectif initial. Ce document  sera mis à la disposition des représentants des salariés dans les entreprises.
Ainsi, il serait possible de mesurer enfin l’efficacité de l’ensemble de ces aides, pour une plus grande transparence, au plus près du terrain, cette transparence bénéficierait aussi aux actionnaires et aux décideurs politiques.

La modernisation du dialogue social passe par ce nécessaire partage.

lundi 22 septembre 2014

Manifestation pour les retraites le 30 septembre 2014


L’UNIR CFE-CGC revendique :
-          Le retour à la revalorisation de la totalité des  Pensions au 1er janvier,
 (SS, complémentaires, régimes spéciaux.)
-          Le maintien du pouvoir d’achat des retraités.
-          Le rattrapage immédiat de la perte de pouvoir d’achat pour tous les retraités depuis les mesures de report  des revalorisations des pensions en 2013.
-          L’arrêt de la pression fiscale et celle qui touche plus particulièrement les retraités. (Retour à la défiscalisation des majorations familiales, ½ part pour les veufs et veuves ayant élevé des enfants.)
-          Dès le 1erjanvier 2015, l’utilisation de la totalité de la CASA,  taxe supplémentaire de 0,3%  payée par les seuls retraités imposables pour financer la dépendance.

L’UNIR CFE-CGC S’OPPOSE :
-          Au blocage des pensions SS et AGIRC ARRCO.
-          A la disparition de l’AGIRC par fusion dans l’ARRCO.

Les régimes de retraite de base et complémentaire étant contributif, il est inacceptable d’envisager des mesures différenciées pour les petites retraites.
L’Encadrement a  tout au long de la vie  largement contribué à la solidarité nationale et ne doit pas être encore une fois pénalisé.
L’UNIR CFE-CGC n’acceptera pas que l’encadrement ne soit bon que pour payer sans jamais recevoir.

mardi 16 septembre 2014

Le plan du MEDEF pour détruire le dialogue social

Les déclarations toujours plus provocatrices et peu responsables du MEDEF laissent penser que le patronat français est bien peu représenté à sa juste valeur.

La Présidente de la CFE-CGC rencontre chaque semaine sur le terrain des entreprises innovantes qui ont pour seule préoccupation d'augmenter le carnet de commandes en cherchant des financements pour assurer une montée en gamme de leur outil de production, en investissant dans la recherche et dans l'innovation. Celles-ci ne vous parlent pas du temps de travail, des jours fériés parce que ces entreprises dialoguent avec les salariés, avec les organisations syndicales, parce qu’elles ont en commun l'intérêt de l'entreprise.

Cela pose la question fondamentale de la représentativité patronale. Avec qui négocie-t-on aujourd'hui ?
Il est hors de question de rentrer dans ce jeu peu subtil et contre-productif de la provocation, mais nous n'aborderons pas la négociation sur la modernisation du dialogue social avec des interlocuteurs qui sont peu enclins au dialogue et qui ne représentent qu'eux-mêmes, avec des interlocuteurs qui demandent un pacte de responsabilité sans ne vouloir en assumer aucune, à des interlocuteurs qui demandent toujours plus de subventions, déjà 40 milliards d'aides avec le pacte.  En face les classes moyennes viennent de voir augmenter leurs impôts de 4,33 milliards.

Quel est ce patronat ? Est-ce décent de la part du patronat de demander toujours plus aux salariés, et plus particulièrement à l’encadrement et aux classes moyennes ?

Pour la CFE-CGC c'est clairement non. Stop à la surenchère permanente !

Il est temps que le patronat assume sa responsabilité, celle de gérer une entreprise et de la rendre compétitive.

vendredi 5 septembre 2014

Bref aperçu de la situation mondiale du marché de l'acier

Au cours du 1er semestre 2014 la production mondiale d'acier ralentit (mais reste positive à +2,4%), essentiellement à cause de la Chine qui représente néanmoins 50% de la production totale.A l'échelle de l'Europe on observe une croissance de 4,6% sur les 5 premiers mois de l'année et en France de 3,9%. C'est la fin (provisoire ?) d'un cycle de 7 trimestres de baisse consécutifs.
Toujours en Europe ArcelorMittal est le seul des principaux acteurs de la sidérurgie (VoestAlpine, Tata Steel Europe, Salzgitter, Thyssen Krupp Acier Europe) à présenter un chiffre d'affaire en hausse sur les 6 derniers mois.

mardi 2 septembre 2014

Remettre la politique du logement sur les bons rails !

La CFE-CGC le répète depuis plusieurs mois, le logement est au cœur du combat pour l’emploi, le pouvoir d’achat et la compétitivité. Si le plan de relance du logement annoncé vendredi dernier va dans le bon sens, la CFE-CGC demande au Premier ministre de transformer l’essai.

Alors que la construction de logements neufs poursuit sa dégringolade avec le risque de voir le nombre de logements construits cette année inférieur à 300 000 unités, niveau plancher jamais atteint depuis 1998, la CFE-CGC salue l’engagement du gouvernement à redresser la barre, à enrayer la chute et à remettre la politique Logement sur les bons rails.

Relancer la construction de logements, c’est participer à la lutte contre les prix élevés du logement qui pèsent chaque jour davantage dans le budget des Français. Simplification des normes, adaptation des règles d’urbanisme, libération du foncier… les mesures annoncées vont dans le bon sens. La CFE-CGC est donc satisfaite de voir que les messages qu’elle passe inlassablement depuis plusieurs mois ont été entendus.

Personne ne doit oublier que construire, c’est également soutenir l’emploi, au nom du lien emploi-logement cher à la CFE-CGC. Assurer la disponibilité des logements dont les salariés ont besoin, c’est faciliter l’embauche, c’est favoriser la mobilité professionnelle, c’est donc contribuer à la compétitivité du pays. Construire des logements, c’est aussi soutenir un secteur d’activité qui est au cœur de l’activité économique du pays.

Avec l’annonce de mesures favorables à l’investissement immobilier locatif, les professionnels de la construction et de  l’immobilier semblent avoir été entendus. La CFE-CGC attend désormais du Premier ministre qu’il entende les salariés, et en particulier ceux de l’encadrement.

Elle attend ainsi que l’Etat soutienne Action Logement dans sa volonté de pleinement participer à la construction de logements intermédiaires et de favoriser l’accession à la propriété des salariés. Pour y parvenir, l’Etat doit donc préserver la capacité d’Action Logement à  agir. C’est  là un des enjeux de la négociation en cours entre l’Etat et les partenaires sociaux d’Action Logement.