vendredi 28 février 2014

Réforme de l'Assurance Chômage : dans le vif du sujet

Dans un contexte où le chômage est toujours en hausse, stopper la dérive financière du régime d’indemnisation et répondre à l’attente des demandeurs d’emploi toujours plus nombreux devient un véritable casse-tête.

La nouvelle séance de négociation du 27 février a ressemblé à un match de tennis plus qu’à un acte social de solidarité. Elle a consisté pour la CFE-CGC à contenir les propositions du patronat à la recherche de ressources financières. Face à la dégradation des comptes, la CFE-CGC s’est efforcée de chiffrer des solutions aptes à :

- préserver les droits des demandeurs d’emploi sur la durée la plus sécurisante possible notamment pour les seniors.

La CFE-CGC regrette cependant que le patronat reste sourd à ses suggestions : stabiliser l’avenir de l’Unedic par un partage de l’effort nécessaire entre demandeurs d’emplois, salariés et entreprises par une sur-taxation des contrats courts. Tant que les entreprises continuent d’embaucher en CDD de très courte durée, elles doivent assumer financièrement leur part de responsabilité.

mercredi 19 février 2014

Stagiaires : Pour un nouveau statut protecteur

Chaque année, 1,6 million de jeunes suivent un stage professionnel dans le cadre de leurs études. Mais ceux-ci ne bénéficient toujours pas d’un véritable statut dans l’entreprise.

Une proposition de loi sur le développement, l’encadrement des stages et l’amélioration du statut des stagiaires sera discutée au Parlement à partir du 19 février.

La CFE-CGC demande :
• Une gratification obligatoire pour tout stage à partir d’un mois, qui soit croissante avec le niveau de diplôme préparé.
• La limitation de la durée de travail des stagiaires à 35 heures.
• La formation et la reconnaissance des tuteurs en entreprise.
• La garantie de réels moyens dans les établissements pour l’accompagnement du jeune en amont et pendant toute la durée du stage.

C’est sous ces conditions que notre organisation acceptera de valider cette démarche.

dimanche 16 février 2014

Fiscalité des ménages La CFE-CGC dit NON ! Les classes moyennes en ont marre d'être plumées !

Deux projets péjoratifs pour la classe moyenne sont dans les tuyaux fiscaux :
• L'individualisation de l'impôt par le prélèvement à la source.
• La non déductibilité de la CSG.

Un exemple pour illustrer les conséquences cumulées de ces deux projets :
Pour un couple de deux adultes avec deux enfants et un revenu imposable global de 55 000 euros, la non déductibilité totale de la CSG représente un supplément de revenu imposable de 3 643 euros et une perte de pouvoir d’achat de 459 euros.

Pour ce même couple, l'individualisation de la fiscalisation (retenue à la source) pourrait coûter jusqu'à 3 000 euros d'impôts en plus.

Soit près de 3 500 euros d'impôts en plus à payer, donc 3 500 euros en moins de pouvoir d'achat !

Des projets qui viendraient s’ajouter à la fiscalisation de la part "employeur" de la mutuelle (soit près de 500 euros pour notre couple avec deux enfants) et l'augmentation du forfait fiscal sur la participation/intéressement. En attendant une taxe d'habitation calculée en fonction des revenus…

Cette situation est inacceptable !

Dans les trois prochaines réunions organisées pour la remise à plat de la fiscalité, la CFE-CGC s’opposera vigoureusement à ces délires fiscaux portés par quelques despotes. Ces derniers, au nom de l'égalitarisme ou de la redistribution, rêvent d'un nivellement par le bas, au détriment de la classe moyenne, des techniciens et de l'encadrement en particulier.

Faudra-t-il descendre dans la rue pour faire entendre la voix des classes moyennes au gouvernement et en finir avec ces délires de matraquages fiscaux permanents depuis 20 mois maintenant ?

jeudi 6 février 2014

CSG : La CFE-CGC refuse la fin de la déductibilité

La Contribution sociale généralisée (CSG) est  un prélèvement à la source sur la plupart des revenus. Elle est destinée à financer, en partie, les dépenses de Sécurité sociale. Le gouvernement projette de fiscaliser cette contribution…

La CFE-CGC refuse que les classes moyennes payent des impôts sur une contribution, sur de l’argent qu’elles n’ont pas touché ! Ce serait une véritable injustice que de supprimer la déductibilité d'une partie de la CSG !

La CFE-CGC rappelle que cette contribution est prélevée sur les salaires, sur les revenus de remplacement (retraite…) et ceux du patrimoine.

Le projet du gouvernement d'intégrer cette cotisation dans les revenus imposables, aurait un effet désastreux sur les droits à prestations sociales ou sur certaines exonérations.

Aujourd'hui c'est la CSG… Demain, ce sera l'imposition des cotisations sociales des salariés ?

La CFE-CGC s’oppose vigoureusement à ce projet : la remise à plat de la fiscalité doit redonner du pouvoir d'achat aux classes moyennes et non lui en retirer !

lundi 3 février 2014

Nouveau nom pour la CFE-CGC : le portail est ouvert aux adhérents

La CFE-CGC change de nom : faites vos propositions !

La CFE-CGC  change de nom et nous confions cette opportunité à nos adhérents !
Nous proposons aujourd’hui, à tous nos militants et adhérents d’écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire de la CFE-CGC.
Accédez à la plateforme collaborative pour proposer le nouveau nom de notre organisation.
Diffusez cette information à tous vos collègues adhérent(e)s.
Munissez-vous de votre numéro d'adhérent(e).
C'est à vous de jouer pour le nouveau nom de notre organisation !