mercredi 30 novembre 2011

Indemnités maladie : toujours les mêmes visés.

Les bricolages successifs du Gouvernement et du Parlement pour tenter de réduire les déficits de la sécurité sociale tournent à la caricature.

Il s’agit, aujourd’hui, de baisser les indemnités journalières de celles et ceux qui perçoivent un salaire supérieur à 2500€.

Décidément nos gouvernants s’ingénient à illustrer la phrase : « Mieux vaut être riche et bien portant que pauvre et malade ».

Il est vrai que lorsqu’on se montre incapable d’éradiquer l’évasion fiscale et de mettre un terme aux défiscalisations abusives des grands groupes comme des vrais riches, il ne faut pas s’étonner que ce soit toujours les mêmes qui soient mis à contribution.

  • La CFE-CGC propose une limitation de l’utilisation des niches fiscales à 5000 € par foyer fiscal et par an.

dimanche 16 octobre 2011

Ensemble, redonnons du sens !



Nous vivons dans une société qui se délite. Les salariés sont déboussolés. L'encadrement est désorienté quant à sa mission et son rôle dans l'entreprise... Pour comprendre ces phénomènes et y apporter des réponses, la CFE-CGC lance aujourd'hui une grande campagne de consultation sur le terrain avec l'objectif de « redonner du sens » aux individus et à leur existence, à la vie en entreprise, au syndicalisme, à l'État, à la société... L'objectif est de créer les conditions d'un dialogue innovant et interactif. La CFE-CGC s'engage dans une démarche de grande consultation à travers un premier questionnaire. C'est pour vous l'opportunité de vous exprimer, de nous faire part de vos réflexions et de vos propositions afin que nous construisions ensemble un positionnement partagé.

Exprimez-vous ICI

mercredi 28 septembre 2011

ArcelorMittal : Compte-rendu du CEE du 27/09/2011


Lors de la réunion du Comité Restreint du CEE qui s’est tenue le 27 septembre 2011, la Direction d’ArcelorMittal a dévoilé sa stratégie pour le court terme. Comme en 2008-2009, le Groupe réagit à la crise financière en réduisant l’allure et en fermant temporairement plusieurs outils. Au final, ce sont des milliers d’emplois en Europe qui seront impactés par ces décisions.
  • Lire ICI le compte-rendu CFE-CGC du Comité Restreint du Comité d'Entreprise Européen du 27 septembre 2011.

mercredi 14 septembre 2011

ArcelorMittal Florange : CE extra du 09 septembre.

  • Lire ICI le compte-rendu CFE-CGC du CE extraordinaire du 9 septembre 2011 d'ArcelorMittal Florange.

vendredi 9 septembre 2011

ArcelorMittal Florange : arrêt de la phase liquide.


L’arrêt de la phase liquide du site ArcelorMittal Florange pour une durée indéterminée ; un nouveau coup dur pour la Lorraine.
  • Lire ICI le communiqué de presse de la CFE-CGC suite à l’annonce de l'arrêt du seul haut fourneau encore en service sur le site de Florange.
  • Et lire également ICI la lettre adressée en juillet dernier par la CFE-CGC Sidérurgie à Monsieur Robrecht HIMPE VP ArcelorMittal FCE concernant l’avenir du site de Florange.

mercredi 17 août 2011

La CFE-CGC conteste l’accord AGIRC-ARRCO !

Un accord nuisible à l’encadrement qui ne résout rien !

La CFE-CGC a abordé la négociation sur les retraites complémentaires AGIRC / ARRCO avec :

  • la volonté d’équilibrer le financement des régimes,
  • et en donnant la priorité à la stabilisation des rendements afin de garantir le niveau de vie des futurs retraités.

Conditions nécessaires pour redonner confiance à tous les actifs, et notamment aux jeunes générations dans leur régime de retraite complémentaire obligatoire. Pour la CFE-CGC, il est indispensable de rechercher de nouvelles ressources pour équilibrer durablement l’AGIRC et l’ARRCO. Pourquoi la CFE-CGC n’a pas signé l’accord du 18 mars 2011 conclu par la CFDT, FO, la CFTC et les organisations patronales MEDEF, CGPME et UPA ?

  • Les conditions d’âge pour la retraite à taux plein sont trop élevées : L’accord fait passer à 67 ans l’âge permettant de toucher les retraites complémentaires à taux plein, au lieu de 65 ans conformément aux règles en vigueur à l’Agirc et à l’Arrco. Rien n’obligeait les organisations syndicales signataires à accepter cette augmentation d’autant que ces mêmes organisations ont combattu le passage à 62 ans pour toucher la retraite de base (CNAV) à taux plein.
  • La reconduction du dispositif de l’AGFF est limitée : L’accord prolonge le dispositif de l’AGFF jusqu’en 2018. C’est un point positif, mais très chèrement payé. Aucune garantie pour toutes les générations nées après 1958 !!!
  • Les retraites AGIRC sont dévalorisées : Cette moindre revalorisation à l’AGIRC, 0,41% au lieu de 2,11% sur 2011, fait perdre plus de 1% de pouvoir d’achat par an aux retraites AGIRC, non seulement en 2011 mais aussi les autres années, pour toute la durée de la retraite. Il en va de même pour la pension de réversion des conjoints survivants.
  • Les majorations familiales AGIRC sont bloquées à 10 % pour 3 enfants et plus et plafonnées à 1000 €/an quel que soit le nombre d’enfants. Ce plafonnement va toucher de plein fouet les majorations familiales de la plupart des participants relevant de l’AGIRC qui prendront leur retraite dès le 1er janvier 2012. La mise en place de ce plafonnement est contraire au principe d’équité.

En pratique il n’aura quasiment pas d’impact sur les retraites ARRCO.

En revanche, il pénalisera une majorité des participants de l’AGIRC.

Bien qu’inscrit dans le texte du 18 mars 2011, « l’équilibre financier de l’AGIRC et de l’ARRCO sur le moyen/long terme et la pérennité des régimes » sont ils assurés par cet accord ? NON !!! Les mesures AGIRC/ARRCO sont plus coûteuses qu’auparavant et les sources d’économies proviennent principalement de l’impact du passage à 62 et à 67 ans de la réforme des retraites 2010. Le déficit cumulé des deux régimes sur la période 2011/2030 dépassera les 46 milliards d’euros !!!

Un tel accord à coût nul pour les employeurs fait le jeu du MEDEF qui refuse obstinément d’augmenter les cotisations. La proposition de la CFE-CGC de financer notre protection sociale sur une assiette plus large que les seuls salaires n’a pas été retenue.

Le niveau des retraites va donc inéluctablement baisser pour l’encadrement et les jeunes générations qui sont les dindons de la farce...

Pour ces raisons, la CFE-CGC lance un recours contentieux devant le Tribunal de Grande Instance et devant le Conseil d’Etat, pour s'opposer à la mise en œuvre de l’accord du 18 mars 2011 et contester sa légalité. Ces actions juridiques démontrent les inégalités de traitement, la remise en cause des avantages familiaux, la pénalisation des familles nombreuses et la modification des principes fondamentaux des régimes AGIRC et ARRCO. Cette atteinte aux intérêts des ingénieurs, cadres, techniciens, agents de maîtrise et assimilés des générations actuelles et des plus jeunes est inacceptable.

La CFE-CGC a informé le Ministre du Travail, dans un courrier du 16 juin des nombreuses irrégularités et incohérence de la réforme introduite par cet accord. Cette lettre est accessible ICI.

Ce qu’il faut retenir :
Le nouvel accord sur les retraites complémentaires est inefficace et incohérent :
• Il n’assure pas l’équilibre financier surtout pour les jeunes générations,
• Il pénalise nos catégories : taux de rendement réduit et taux plein à 67 ans,
• Il remet en cause les avantages familiaux en les plafonnant,
• Aucune nouvelle recette n’étant envisagée, les retraites AGIRC vont baisser.

La CFE-CGC a besoin de vous pour défendre vos retraites !!!

Lire ICI le tract de la CFE-CGC.

lundi 11 avril 2011

Le hold'up de l'AGIRC

Un hold’up de l’AGIRC insidieusement organisé.

L’accord AGIRC / ARRCO du 18 mars 2011 est signé par la CFDT,FO et la CFTC. Le droit d’opposition dont la CFE-CGC et la CGT souhaitaient se prévaloir, tombe juridiquement. En effet, pour que l’opposition soit valable il faut au minimum que trois organisations syndicales engagent la demande.

  • Lire ICI le tract de la CFE-CGC

mercredi 30 mars 2011

AGIRC/ARRCO : La CFE-CGC s'oppose.

Le besoin de financement de la retraite complémentaire AGIRC/ARRCO se situe encore à près de 45 milliards d’euros cumulés en 2030, une fois pris en compte l’allongement des bornes d’âge de départ à la retraite à 62 et 67 ans qui rapporte 74 milliards. Les tenants du projet d’accord n’en proposent que… 700 millions, en promettant de se revoir en 2013 pour faire le point ! Nous sommes loin de l’accord équilibré promis qui, en l’état, ne résout pas la question du financement mais spolie les classes moyennes.

De qui se moque-t-on ? Deux sources de financement existent : le capitalisme financier et les prélèvements sur les classes moyennes. Les tenants de la signature préfèrent continuer à tondre les seconds !

Le financement du régime cadres AGIRC fait les frais du dogme égalitariste qui rapproche étrangement la CFDT du MEDEF, tous deux la tête dans le sable pour ne pas voir les conséquences de leurs choix à moyen et long terme.

La CFE-CGC ne peut pas et ne veut pas signer la mort de l’AGIRC dont ont besoin les personnels d’encadrement pour s’assurer une retraite digne de ce nom.

La CFE-CGC est prête à exercer son droit d’opposition et appelle deux autres organisations syndicales à la rejoindre.

mardi 22 mars 2011

AGIRC/ARRCO : Un projet inacceptable !


La négociation de la retraite complémentaire avait pour objectif de trouver un financement à hauteur de 43,6 milliards d’euros cumulés à l’horizon 2030.

L’accord proposé à notre signature n’en promet qu’un milliard…

En fait, l’analyse détaillée du projet d’accord révèle la tentative d’un transfert entre la retraite cadres et la retraite non-cadres, en spoliant les retraités de l’encadrement de 5 milliards d’euros !

C’est la mort du modèle social solidaire au profit des contrats individuels privés…

Qui peut consciemment signer un tel accord qui ne règle en rien le problème de financement de la retraite complémentaire, et conduit à appauvrir la future retraite des salariés, particulièrement celle de l’encadrement ?

Certainement pas la CFE-CGC !
  • Lire ICI le tract de la CFE-CGC

vendredi 18 mars 2011

Chronique de la mort annoncée du statut cadre.


La CFE-CGC refuse la disparition programmée du statut cadre et s'oppose à la mort de l'AGIC.
La CFDT et le Medef veulent tuer le statut cadre et organisent la disparition de l'AGIRC !!!

  • Lire ICI le tract de la CFE-CGC.

lundi 14 mars 2011

GESIM : La CFE-CGC signe l'avenant 2011.

Les négociations annuelles d’actualisation de la Convention Collective de la Sidérurgie sont terminées. Le GESIM (Groupement des Entreprises Sidérurgiques et Métallurgiques) a adressé, après deux réunions, un projet d’avenant comportant certains aménagements de la Convention Collective, ainsi que l’actualisation des éléments salariaux en faveur des Ouvriers et des ETAM. Les propositions examinées par les Sections Syndicales CFE-CGC des sociétés sidérurgiques adhérentes ont recueilli un avis favorable. En conséquence, la CFE-CGC Sidérurgie décide de signer le nouvel avenant pour l’année 2011.
  • Lire ICI le tract de la CFE-CGC

vendredi 4 mars 2011

L'évolution des conditions de travail des cadres depuis 1945 vue par la CFE-CGC.



Bernard Van Craeynest, président de la CFE-CGC s'exprime sur l'évolution du temps de travail des cadres depuis 1945 et notamment sur les forfaits jours lors du salon des CE.

jeudi 3 mars 2011

Participation Groupe ArcelorMittal France 2010.

Le montant de la Réserve Spéciale de Participation Groupe a été communiqué en commission de suivi le 25 février. L’accord en cours qui porte sur les exercices 2010, 2011 et 2012, concerne toutes les filiales détenues au moins à 50% par ArcelorMittal France, y compris celles dont l’effectif est inférieur au seuil légal de 50 salariés. A noter l’évolution importante du périmètre de l’accord avec la sortie de l’ensemble APERAM (9 sociétés) qui n’est plus filiale ArcelorMittal France depuis le 21/12/2010. La répartition de la Réserve Spéciale de Participation (RSP) est modifiée par rapport à l’ancien accord, à savoir : 20% de façon proportionnelle à la présence (« part uniforme ») et 80 % de façon proportionnelle au salaire. Le montant total de la RSP 2010 est égal à 7,096036 M€ (contre 5,9 M€ en 2009, mais avec APERAM !).

Le montant brut perçu par un salarié sera égal à :
72,26 € + 0,7540 % du salaire annuel brut 2010.
Lire ICI le tract de la CFE-CGC.