Pour
la CFE-CGC, le dimanche est tout sauf un jour ordinaire. Le repos dominical est
un sujet placé au carrefour de l’emploi, de l’économie et de la santé des
travailleurs et de leur vie familiale.
La
CFE-CGC souhaitait négocier l’encadrement du dispositif et les garanties
impératives applicables à tous les salariés en matière de rémunération, de
volontariat et de repos compensateur au niveau national interprofessionnel, le
gouvernement a refusé.
La
réforme qui est proposée aujourd’hui par la loi « Macron » ne répond
pas à son objectif de création d’emplois et de dynamique économique.
Si
nous avons pu admettre que certaines mesures, comme celles relatives à la
création des zones touristiques internationales et à l’ouverture des commerces
dans certaines gares étaient susceptibles de s’inscrire dans une réelle
mécanique de « création d’activité supplémentaire et de développement des
territoires », il n’en est rien pour les zones touristiques (ZT), et pour
les zones commerciales (ZC) qui vont
presque tripler.
Une
étude de France Stratégie indique par ailleurs que « sans règles précises
(…) il est probable que la majorité des individus aient des difficultés à se
coordonner pour prendre des loisirs en commun ou pratiquer des activités
collectives. Dans cette perspective, une réglementation interdisant au moins
partiellement le travail dominical peut se justifier. »
Avec
la démultiplication des zones commerciales ce sont des milliers de salariés
susceptibles demain de travailler tous les dimanches de l’année. Le lien social
et collectif est donc potentiellement rompu pour des créations d’emploi non
avérées.
Prendre
le risque de distendre le lien social, culturel et familial sur des hypothèses
fallacieuses n’est pas un choix responsable. La CFE-CGC ne peut tout simplement
pas souscrire à une réglementation imprévisible tant au niveau de l’emploi
qu’au niveau social.
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