Le texte de l’accord sur les salaires minimaux garantis pour les
ingénieurs et cadres de la branche Métallurgie a été signé le 5 mars par
la CFE-CGC, la CFDT, la CFTC et FO. La CGT a demandé un délai de
réflexion pour annoncer sa décision.
En résumé, la CFE-CGC a obtenu à l’issue de trois séances de négociation une augmentation de 1,5 % sur l’ensemble des appointements minimaux.
Une clause de revoyure en septembre 2013 figure dans cet accord. Ses
conditions d’application sont telles qu’il faudrait une amélioration
sensible de la situation économique des entreprises pour espérer une
augmentation supplémentaire.
La fédération a estimé qu’il était malgré tout souhaitable de signer
cet accord, de façon à éviter une nouvelle « année blanche » après 2010.
Le fait qu’il ait fallu trois réunions montre l’âpreté de la
négociation, l’UIMM ayant pendant deux réunions maintenu sa proposition à
1,3 % seulement. Il a fallu user de tous les arguments, y compris
l’attractivité de la branche, pour obtenir ce résultat.
Rappel : les appointements minimaux garantis sont annuels. Ce qui
veut dire que l’employeur peut rajuster si nécessaire la rémunération
réelle en fin d’année, y compris au moyen d’une prime, pour éviter
qu’elle soit inférieure à la valeur négociée.
Pour plus d'informations rendez vous sur le site de la Fédération de la Métallurgie
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