mercredi 17 mars 2010

Vers un accord stress ArcelorMittal France.

Dans le cadre du plan d’urgence sur la prévention des risques psychosociaux, présenté le 9 octobre 2009, le ministre du travail a invité les entreprises de plus de 1000 salariés à engager des négociations sur le stress. Les troubles psychosociaux sont devenus la première cause de consultation pour la médecine du travail. L’urgence d’un accord n’est donc plus à démontrer. En cause, bien souvent les méthodes de management et la course permanente aux résultats. A un management « paternaliste » a succédé un management par la pression, par le stress et la peur. Les pathologies associées au stress sont coûteuses, humainement et économiquement :
  • Pour l'individu, il entraîne de nombreuses conséquences sur la santé de l'individu : dépression, suicides, maladies cardio-vasculaire, troubles musculo-squelettiques...
  • Pour l'entreprise, il entraîne absentéisme, arrêts maladie, accidents de travail, turn-over, baisse de la productivité, dégradation du climat social… Un salarié absent, c'est une charge de travail accrue pour ses collègues qui risquent à leur tour d'être surchargés, stressés voir arrêtés...
Ce qu’attend la CFE-CGC de cet accord :
  • Une méthode d’identification et d’évaluation des risques psychosociaux,
  • L’élaboration de plans de prévention des risques psychosociaux,
  • La mise en œuvre de ce plan d’actions, toujours en impliquant la médecine du travail et les représentants du personnel.
  • Un accompagnement individuel par un médecin du travail qui pourra affiner un diagnostic à partir des réponses d’un salarié aux questionnaires d’évaluation.
  • La mise en place de cellules de veille impliquant la médecine du travail et les représentants des salariés.
Prochaine et dernière réunion de négociations ; vendredi 26 mars 2010.

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